Alors que l’Afrique a bénéficié d’une stabilité croissante et d’une croissance économique croissante, cela a également facilité les activités criminelles transfrontalières à travers le continent. La dernière décennie a vu des changements spectaculaires dans la conversation autour de la criminalité transnationale organisée (TOC) en Afrique.
La criminalité transnationale organisée touche tous les secteurs de la société, des acteurs étatiques aux communautés locales. Elle alimente la corruption et les conflits, infiltre les entreprises et la politique, et déclenche des violences souvent dirigées contre les plus vulnérables de la société, tout en détournant des ressources qui pourraient être consacrées au développement, à la réduction de la pauvreté ou à l’amélioration des services de base.
Les organisations criminelles utilisent les structures étatiques légitimes pour soutenir la circulation et la vente de marchandises illicites, faciliter le blanchiment d’argent et minimiser les risques de poursuites. En outre, de plus en plus d’activités criminelles organisées sont liées aux conflits et à l’extrémisme violent en Afrique.
Afin de lutter contre la criminalité organisée sur le continent, le projet ENACT (Enhancing Africa’s response to transnational organize crime) vise à réduire l’impact de la criminalité transnationale organisée sur le développement, la gouvernance, la sécurité et l’état de droit en Afrique.
Le projet vise à construire une base de connaissances complète sur le rôle de la criminalité organisée en Afrique en utilisant la recherche fondée sur des preuves et l’analyse factuelle pour éclairer les décisions politiques, et à renforcer les compétences techniques et les capacités des principales parties prenantes africaines afin d’améliorer leur efficacité dans la réponse aux menaces criminelles transnationales.