MASIF et SEACOP collaborent à une évaluation des menaces maritimes dans la région transatlantique afin de comprendre l’étendue des menaces au-delà du trafic de drogue. Une première étude documentaire a permis d’identifier les flux de bois illicites et la contrebande d’or comme des marchandises traversant également l’Atlantique, les armes et les déchets étant également transportés par mer dans les zones couvertes par le programme mondial sur les flux illicites (GIFP pour ses sigles en anglais).
Afin d’approfondir la compréhension de ces menaces, de la manière dont elles se déplacent et des personnes impliquées, une équipe d’experts effectue des recherches dans les régions couvertes par le GIFP et dans les ports européens. Le travail sur le terrain a commencé à Trinidad et Tobago, où des navires rapides peuvent atteindre les îles depuis le Venezuela en moins de dix minutes. L’unité de renseignement maritime (MIU) du SEACOP a emmené l’équipe de recherche dans les ports et marinas du CARICOM, où elle a établi le profil des navires et évalué le risque d’activité illicite.
L’équipe de recherche a poursuivi sa visite sur le terrain en République dominicaine, en Équateur et au Pérou, rencontrant les MIU du SEACOP, les autorités nationales, les journalistes, les ONG et d’autres parties prenantes ayant des connaissances ou un intérêt dans le trafic maritime. Plus tard en septembre, le travail de terrain se poursuivra dans des ports d’Afrique et d’Europe.
Les premiers résultats de la recherche seront présentés lors de la semaine européenne de lutte contre la criminalité en septembre à Bruxelles.