- La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Mauritanie visent à harmoniser leurs méthodes de collecte des données épidémiologiques sur les drogues, afin d’arriver à «des systèmes nationaux harmonisés» et fiables. Ce projet, financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en collaboration avec la CEDEAO, met en évidence la nécessité de «disposer de données épidémiologiques sur les usages et les usagers au sein de la population générale ».
- Dans son discours à la 71e session des Nations unies, le président de la Guinée, Alpha Condé, demande des investissements substantiels «pour rendre autonomes les femmes et les jeunes» nécessaires à lutter contre les fléaux, tels que le trafic illicite d’armes et de drogue.
- Le trafic de drogues est considéré comme un «facteur aggravant» de la crise au Mali, notamment son influence sur les groupes armés, affirme un diplomate sous le couvert de l’anonymat. Certains trafics et les marchandises d’Algérie vers le nord du Mali transitent par une localité stratégique à la frontière algérienne, revendiquée récemment par les combattants d’un des groups.
- Plus de 80 tonnes de haschich, 316 kg de cocaïne et 15 kg d’héroïne saisis aux frontières de Maroc depuis le début de 2016, a annoncé dans un communiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), une hausse importante des quantités saisies pendant la même période en 2015. Selon l’ONUDC, le Maroc demeure le premier producteur mondial de haschich et un producteur important de résine de cannabis, consumé notamment en Europe.