Le 22 octobre 2024, le Comité de Pilotage de la Commission de l’Afrique de l’Est et du Sud sur les Drogues (ESACD) s’est réuni à Johannesbourg pour faire le bilan des activités menées en 2024 et planifier l’année à venir. La réunion a porté sur l’évaluation des progrès réalisés et la préparation d’initiatives ambitieuses pour 2025, conformément aux objectifs stratégiques de la Commission visant à relever les défis liés aux drogues dans la région.
À l’issue de la réunion du Comité de Pilotage, ses membres ont rencontré le président de la Commission, l’ancien président sud-africain Kgalema Motlanthe. Il a exprimé sa gratitude envers le Comité pour leurs efforts inlassables au cours des deux dernières années et a remercié l’Union européenne pour son soutien généreux et son partenariat. Le président Motlanthe a souligné le rôle crucial de la Commission aux niveaux régional et international, rassemblant des acteurs variés pour encourager un dialogue ouvert sur le crime organisé transnational et les problématiques liées aux drogues.
Louis Dey, de l’Instrument de Politique Étrangère (FPI) de la Commission Européenne, a salué le travail de la Commission, en mettant particulièrement en avant le succès de la réunion sur la régulation du cannabis organisée à Maputo plus tôt cette année. Cette réunion, la première du genre dans la région, a offert une plateforme aux pays pour partager leurs expériences et bonnes pratiques en matière de régulation du cannabis, établissant un précédent pour les futures discussions politiques.
Le président Motlanthe a réaffirmé son engagement à collaborer avec un large éventail d’acteurs, y compris d’autres commissions régionales comme la Commission sur les Drogues pour l’Afrique de l’Ouest. Il a informé le Comité que le plan d’action stratégique de l’ESACD, qui sera finalisé le mois prochain, orientera les programmations futures. Le plan d’action et le rapport associés seront lancés à Nairobi en 2025, marquant une étape importante pour la Commission. Le président Motlanthe a réitéré la volonté de la Commission de continuer à collaborer avec des chefs d’État en exercice et anciens, tout en confirmant son engagement envers le partenariat avec l’UE pour promouvoir la réforme des politiques en matière de drogues et lutter contre le crime organisé transnational dans la région.