ENACT, en collaboration avec le South African National Biodiversity Institute (SANBI) et le Worldwide Fund for Nature South Africa (WWF), a organisé un atelier percutant le 31 janvier 2024 réunissant 40 parties prenantes, dont des ONG gouvernementales et des propriétaires de pépinières, pour discuter du développement potentiel d’une économie formelle autour de la flore succulente sud-africaine. Aligné sur l’objectif 7 de la stratégie de réponse nationale et du plan d’action (NRSAP) concernant le commerce illégal de succulentes, l’atelier visait à explorer les possibilités d’expansion du commerce légal en tant que contre-mesure.
L’atelier a abordé des questions essentielles, notamment l’expansion de la culture des plantes succulentes, l’intégration du matériel végétal confisqué dans l’économie formelle, les défis réglementaires auxquels sont confrontés les propriétaires de pépinières, la priorisation du commerce illégal de plantes succulentes dans le cadre de la stratégie nationale d’économie de la biodiversité de l’Afrique du Sud, et la conclusion d’accords APA avec les pays impliqués dans le commerce de plantes succulentes. Cet effort de collaboration vise à contribuer au développement socio-économique et à la conservation tout en luttant contre le commerce illégal.
La participation d’ENACT reflète son engagement à lutter contre la criminalité organisée et son impact sur le développement, la gouvernance, la sécurité, l’environnement et l’État de droit en Afrique. Dans le cadre du GIFP, le projet met l’accent sur la recherche factuelle, le plaidoyer et le renforcement des capacités. Les efforts continus d’ENACT soulignent l’importance de la collaboration et de la prise de décision informée dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée et la promotion du développement durable en Afrique.