Deux activités organisées dans le cadre du SEACOP V et financées par l’Union Européenne ont été mises en œuvre à Dakar la semaine dernière.
Une formation de 5 jours sur le renseignement maritime.
Organisée pour 15 agents, sous-officiers et officiers des Unités de renseignement maritime de quatre pays d’Afrique de l’Ouest, la formation a été suivie par cinq participants du Sénégal, quatre de Côte d’Ivoire, trois du Togo et trois du Bénin.
L”objectif fut de renforcer les Unités de renseignement maritime mises en place ou en passe de l’être dans ces pays avec l’appui du projet SEACOP. En particulier, il s’agissait de fournir aux participants les outils nécessaires au traitement du renseignement maritime afin de soutenir les Unités communes de contrôle maritime (UMCM) avec des renseignements fiables pour profiler et cibler les navires suspects. La formation a été dispensée par trois experts du Maritime Analysis Operation Centre-Narcotics de Lisbonne (MAOC-N), de l’Institut régional de sécurité maritime d’Abidjan et des douanes françaises.
Une session de tutorat dédiée au contrôle (fouille) des navires commerciaux pour renforcer l’Unité mixte de contrôle de navires.
Animée par un expert des garde-côtes des douanes françaises, elle fut aussi l’occasion d’encourager la mise en place de réseaux de partage d’informations maritimes au niveau national et régional. L’objectif fut de renforcer les connaissances des agents de l’UMCM de Dakar et de la Sousdivision Maritime des Douanes dans le domaine de la recherche des navires.
Les UMCM sont des unités multi-agences composées de représentants de la police, de la gendarmerie, des douanes, de la marine nationale, des autorités portuaires, des services de garde-côtes qui traitent les informations sur le trafic maritime illégal.
D’autres sessions de formation sur ces thèmes ont déjà été organisées au Ghana et au Cap-Vert. D’autres se tiendront prochainement au Bénin, en Côte d’Ivoire et en Gambie.
